rencontre inattendue.

Il était déjà tard, heureusement que la supertte était ouverte 24h/24. Je me dépêcha de m'y rendre car mon besoin de sucre était trop fort. Il n'y avait presque personne dans la petite boutique, je chercha dans le rayon bonbon. Tout me faisait envie... Que faire... Je me mis à réfléchir sur le choix assez dur.... Quand..

J'avais dû me rendre à la superette, à cette heure tardive, puisque mon colocataire avait besoin de quelques trucs pour terminer la soirée en beauté : ses bonbons favoris. Je passai dans toutes les allées, lorsque je m'arrêtai devant celle contenant toutes les sucreries.

- Tiens, m'écriai-je, si ce n'est pas la jeune fille de la plage !

Je me retourna en sursaut... Je le regarda, je m'approcha de son visage pour le reconnaître.

- Salut. Sa va?

La scène du baiser lui revena et elle se mit à rougir

- Oui et toi ? Ça fait un petit moment, non ?

Je replaçai mon sac sur mon épaule, tout en attrapant un sac de Jelly Beans.

Je me mis à réfléchir...

- Oui, pas si longtemps que ça....

Elle attrapa le premier paquet qui lui arriva sous la main

- Sinon, tu es retournée à la plage depuis l'autre jour ? lui demandai-je, en prenant cette expression que seul moi connaissais, tout en observant un autre sac de bonbons.

-Non je n'ai pas eux le temps et je ne veux pas y aller seul. Et toi?

Je lui sourit tout continuant de chercher d'autre paquet intéressant.

- Ah, j'y vais tous les jours pour lire. C'est agréable d'entendre la mer et les goélands ! Je crois même avoir attrapé plusieurs coups de soleil... Comment se fait-il que tu ne puisses pas y aller seule ?

Je me levai sur la pointe des pieds pour atteindre les barres chocolatés sur le dessus des plus hautes tablettes.

Je rougis...
-Je ne sais pas nager...

Un large sourire, que je ne sus contenir s'étira sur mon visage, et je tournai les yeux vers elle.
- Si tu veux, je t'apprends !

Je le regarda un bref moment puis je lui pris les mains.
- C'est vrai?

- Bien sûr ! souriais-je. Sans problème ! Je suis un très bon nageur... et... OH ! Des petit bonbons rouges givrés au centre mou !

Je levai vers elle un regard noir, lançant des éclairs, il était tout simplement hors de question qu'elle mette la main sur ce sac de bonbons. C'était le mien !

Je n'avais pas compris sa dernière phrase...
- Hein?

Elle ne les avait pas vu ! Je sautai sur le sac de bonbons rouges, et les agrippai de toutes mes forces et regardai autour de moi anxieusement.

- Tu ne voulais pas ces bonbons-là ? lui demandai-je avec une expression de détraqué.

Je me mis à rire...
-Nan pas vraiment...

- JE SUiS SÛR QUE TU ME RACONTES DES SALADES ! criai-je en formant une croix avec mes doigts.

Mon oeil se mit à cligner de lui-même... comme ceux des malades mentaux...

Je me rapprocha de lui...
- Tu crois ça...
Je lui piqua son paquet pour le taquiner un peu

Je fronçai les sourcils. Elle tourna les talons et s'échappa vers le fond de l'allée, au pas de course. Sans plus attendre, je la suivis, au même pas. Je n'acceptai tout simplement pas qu'on me vole MES bonbons. MES bonbons ! CE SONT LES MiENS !

Je me mis à rire..
-Tu les veux viens les chercher...

Nous nous mîmes à courir partout dans la superette jusqu'à ce que je me retrouve nez à nez avec le gérant, qui me demanda de sortir de la boutique. Pourquoi étais-je le seul à s'être fait pincer ?

En soupirant, je sortis de la boutique... les bonbons que j'avais récoltés toujours dans mon sac...

Je paya mes articles y compris son paquet de bonbon, puis je sortis en courant pour le rattraper.
- Castiel tiens.
Je lui tendis son paquet

- Merci, lui dis-je en m'esclaffant, c'est la première fois qu'on me sort d'ici !

J'attrapai de nouveau MON sac de bonbons (LE MiENS) et le fourrai dans mon sac, pour être certain de ne pas me le faire voler de nouveau, tout en reprenant mon visage de détraqué, prêt à tout pour défendre mes possessions.

Je lui souris.
- Je te le prendrais plus promis.

- Gné, répondis-je, en sortant un peu d'argent de mes jeans. Tiens, pour l'achat de MES bonbons.

Je lui tendis les quelques billets que j'avais pu trouver.

Je m'éloigna.
- Nan c'est pour le cour de natation.